Excursion drômoise 9 - Col de la Chaudière & Rimon

Publié le 10 Août 2010

(c) V. Pennel - Gare de Saillans - Un billet pour La Chaudière svp !

(c) V. Pennel - Gare de Saillans - Un billet pour La Chaudière svp !

Oui, c'est déjà mardi et je commence déjà à décompter... Rien de tel qu'une grosse difficulté pour éviter de trop penser. Si vous avez lu l'épisode précédent, vous savez que c'est une sorte de rediffusion. Mon récit va sans doute être répétitif. Aujourd'hui, je repars à Saillans pour une seconde ascension du Col de la Chaudière (1047 m). Et oui, je vais toujours chercher le pain et le journal avant. Une barre d'amande et me voici parti pour 768 mètres de dénivelé....

(c) V. Pennel - Le col est à 1047 mètres d'altitude. Il me reste du chemin...

(c) V. Pennel - Le col est à 1047 mètres d'altitude. Il me reste du chemin...

(c) V. Pennel - On se rapproche du ciel.

(c) V. Pennel - On se rapproche du ciel.

(c) V. Pennel - La Chaudière est aussi un village accessible en tournant à gauche à ce carrefour.

(c) V. Pennel - La Chaudière est aussi un village accessible en tournant à gauche à ce carrefour.

Les premières impressions sont bonnes. Je commence à gagner en endurance et cela se sent sur le premier quart de la montée. Mais la difficulté de ce col vient de la chaleur qui vous étouffe peu à peu dans une pente qui se durcit jusqu'aux Auberts. Je réussis à passer le Col des Réchats (512 m) mais coince dans la partie suivante qui mène au village (645 m). Je fais une pause à la source et reprend tranquillement les trois kilomètres suivants dont le kilométrage se situe entre 4 et 6%. J'essaie de passer en force le "tremplin" qui marque le début de la partie finale.

(c) V. Pennel - Il reste deux mètres à gravir. Je crois que c'est bon !

(c) V. Pennel - Il reste deux mètres à gravir. Je crois que c'est bon !

(c) V. Pennel - Un rocher des Trois Becs prend le soleil.

(c) V. Pennel - Un rocher des Trois Becs prend le soleil.

A partir de là, je termine comme je peux au gré de ma résistance. Je termine le col en 1H16 (1H15'50''). Si je me souviens bien, mon meilleur temps était aux alentours d'1H05. C'était un jour maussade. Dans la descente, je ne prends aucun risque. Les cervicales tirent un peu. Je ne vais pas au-delà de 65 km/h.

(c) V. Pennel - La montée verdoyante de Rimon & Savel.

(c) V. Pennel - La montée verdoyante de Rimon & Savel.

(c) V. Pennel - L'Aiguille de St-Benoît.

(c) V. Pennel - L'Aiguille de St-Benoît.

La journée n'est pas pour autant finie. Le soir, j'ai des fourmis dans les jambes. Je m'étais promis de faire la montée de Rimon-et-Savel. Le moment est arrivé. Je pars directement du gîte en vélo. Dans un premier temps, c'est la descente. Tout comme ce matin,j'évite de faire le fou. J'ai aussi peur de crever avec pas mal de petits cailloux. Un demi-tour en bas dans les gorges et c'est parti pour l'ascension. Le dénivelé est comparable à celui du Col de Pennes. C'est pratiquement du 600 mètres en 8 kilomètres. Dès le pied, c'est difficile et il faut s'arracher pour passer les premiers lacets.

(c) V. Pennel - La plaque de cocher du village.

(c) V. Pennel - La plaque de cocher du village.

(c) V. Pennel - La chapelle du village.

(c) V. Pennel - La chapelle du village.

Bien sûr, avec le Col de la Chaudière dans les jambes, la montée devient de plus en plus difficile. Le carburant commence à manquer et je vide à bon train mes bidons. Le vent s'est également levé et complique un peu plus la tâche. Le soleil commence à décliner donnant une jolie couleur à la route. C'est en toute tranquillité que je vais terminer cette montée. Je ne regarde même pas mon compteur quand je rentre dans Rimon. En plus, le gîte domine le village. La dernière pente est trop raide pour moi. Je vais bien dormir ce soir.

(c) V. Pennel - On connaissait la Laveuse. Voici la Berçeuse....

(c) V. Pennel - On connaissait la Laveuse. Voici la Berçeuse....

Rédigé par Vincent Pennel

Publié dans #Drôme, #Saillans, #Rimon & Savel

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